Un génie dans le coffre

De Luc Boulanger

Résumé

En explorant un terrain vague, quatre jeunes découvrent un mystérieux coffre. En l’ouvrant, ils libèrent malencontreusement un sinistre génie, qui les assujettit à ses caprices. Pris au piège, ils devront faire preuve de ruse et d’ingéniosité pour se libérer des griffes de leur geôlier. Ce texte s’inscrit dans le cadre du projet Le Coffre du Terrain Vague, comprenant quatre courtes pièces partageant un point de départ similaire, mais explorant des développements uniques.

Fiche technique

  • Style/Thème : Variation sur un thème
  • Lieu : Terrain vague
  • Nombre de comédiens : 5
  • Durée : 12 min. (9 pages)
  • Âge : 8 à 13 ans
  • Niveau : Débutant, Intermédiaire

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Informations générales

Théâtre Animagination

Extrait de la pièce

Un génie dans le coffre

Pièce de théâtre à imprimer de Luc Boulanger

Merci à Benoît Delamarre pour sa collaboration.

 

Les personnages

Ils sont unisexes ; ils peuvent donc être joués autant par des garçons que par des filles.

Danielle : intelligente et moralisatrice.
Maxime : enthousiaste, il a un langage pauvre.
Claude : un peu brusque, sans manière.
Alex : craintif, mais astucieux.
Génie : hautain et un peu cinglé

 

Décors

Un gros coffre dans le genre qu’on utilisait autrefois pour ranger des vêtements ou des couvertures. On peut aussi avoir un fond de scène qui représente un terrain vague, mais le coffre seul peut suffire. Le texte est écrit afin de suggérer le lieu.

Ce texte de pièce de théâtre à imprimer est protégé par les lois sur le droit d’auteur. Avant de le reproduire (le photocopier), le présenter devant public ou le publier sur papier ou de façon électronique, assurez-vous d’avoir les autorisations requises. 

 

Le texte de cette pièce de théâtre à imprimer

Alex entre tranquillement et regarde un peu partout. Claude, Maxime et Danielle arrivent ensemble. Alex reste à l’écart et les observe.

Maxime : Wow, ça flash icitte ! Un vrai terrain vague comme dans les firmes.

Danielle : Je me demande où est-ce que tu as appris à parler. On ne dit pas « Icitte », on dit « ici » et des « firmes », je ne connais pas ça. Mais des « films » par exemple, j’aime ça en regarder.

Maxime : Si tu veux. En tout cas, c’est hot comme place. Est-ce que vous v’nez souvent ?

Claude : À tous les jours, à moins qu’il fasse mauvais.

Danielle : Ou quand on a trop de devoirs.

Claude : Ben voyons ! On a jamais trop de devoirs. C’est juste que t’es pas assez lumière ; tu comprends pas assez vite.

Danielle : Aïe, je suis bien plus intelligente que toi. Je m’applique quand je fais mes devoirs, moi.

Claude qui répète pour la narguer : Je m’applique quand je fais mes devoirs, moi.

Danielle : Un bon jour, tu vas le regretter, tu vas comprendre que les connaissances, c’est important.

Claude : Ben oui.

Maxime : Je capote. Je vais demander à mon père si on peut déménager dans le « boutte ».

Danielle : On dit « dans le bout ». « Dans le quartier » serait plus précis.

Exaspéré, Claude fait signe à Danielle de se taire.

Claude : Tu penses que ton père va accepter de vendre son bel appart chic pour venir rester dans des HLM.

Maxime : Compte su’ moué. Je vas l’achaler jusqu’à temps qui veulle.

Danielle : Je serais prête à changer de place avec toi. J’aimerais ça aller rester dans un beau quartier au centre-ville.

Maxime : Ça l’air beau de loin, mais en vrai, c’est plate à mort. On a pas de parc, pas de place pour aller jouer.

Claude : Ton père a plein d’argent. Il t’achète des tonnes de jeux vidéo. Tu dois pas t’ennuyer.

Maxime : Qu’essé ça donne d’être full cash si t’as pas un beau terrain vague plein de vieilleries pour t’amuser ? Jouer à la cachette icitte, ça doit être écoeurant.

Claude : J’avoue !

Alex qui s’approche du groupe : Salut gang ! Avez-vous vu ma nouvelle montre ?

Claude : Qu’est-ce que tu veux encore toi ?

Alex : Rien, c’est juste que j’ai trouvé cette montre-là en revenant de l’école. C’est incroyable tout ce qu’on peut faire avec…

Claude : Écoute minus, si on a besoin de toi, on t’appelle. Ça marche ?

Alex : Eh OK.

Danielle : Claude ! T’es pas correct. Alex voulait juste s’intégrer.

Claude : Je me tiens pas avec des plus jeunes.

Danielle : Si tout le monde pensait comme ça, personne ne se tiendrait avec personne. La preuve, je suis plus vieille que toi et Maxime est plus vieux que nous deux.

Claude qui s’avoue vaincu par cette logique : Ouin.

Maxime qui s’était écarté du groupe : Ar’garder le coffre. On dirait le trésor d’un pirate.

Claude : C’est bizarre, je l’avais jamais remarqué avant.

Danielle : N’y touchez pas. Il est plein de rouille. Vous pourriez attraper le tétanos.

Alex : Le tétanos ?

Danielle : C’est une maladie qui s’attrape sur les objets malpropres. Tes muscles se contractent jusqu’à écraser tes os.

Maxime : Tu meurs comme ça.

Maxime déconne en faisant plein de convulsions. Il peut en mettre. Claude rit.

Claude : T’es fou Maxime ! Allez, on ouvre le coffre.

Alex : Tout d’un coup qu’il y a un vampire dedans ou un zombie.

Maxime : T’écoute trop de firmes.

Danielle : Films !

Alex : Peut-être que le coffre contient des microbes ou le virus d’une épidémie ?

Claude : Arrête de t’énerver. Il y a probablement rien dedans.

Maxime : C’est ce qu’on va voir.

Scène 2

Il ouvre le coffre…

Tout le monde se penche pour regarder à l’intérieur du coffre dans cette scène de pièce de théâtre à imprimer.

Danielle : C’est un mannequin.

Claude qui met sa main dans le coffre : Non, ça bouge, c’est vivant.

Ils reculent.  Le personnage sort la tête et s’étire.

Génie : Oh la la !  J’ai trop dormi, je crois.

Alex : Qui êtes-vous ?

Génie : Eh, un vampire.

Danielle un peu surprise : Vous êtes un vampire ?

Génie : Non.

Danielle : Mais vous venez dire que vous êtes un vampire.

Génie : Non, c’est vous qui venez de le dire.

Danielle : Je m’excuse, mais juste avant moi, vous avez dit que vous étiez un vampire.

Génie : Pas du tout, lavez-vous les oreilles ma chère.

Danielle regarde Claude.  Ils haussent les épaules en signe d’incompréhension.

Maxime : Vous êtes qui d’abord ?

Génie en sortant du coffre : Je suis celui que vous attendiez tous.

Claude : On n’attendait personne.

Génie : Mais si.

Alex : Est-ce que vous êtes un génie ?

Génie : Bravo, vous gagnez le gros lot, je suis un génie.

Maxime : Cool, ça veut dire que vous allez pouvoir réaliser nos souhaits.

Ateliers de cinéma

Génie : Attention, je ne suis pas ce genre de génie.  Quand, je dis que je suis un génie, c’est parce que je suis très intelligent.  Regardez, je connais par cœur la table de multiplication de 2 ; 2 fois 1 égale deux, 2 fois 2 égale quatre, 2 fois 3 égale six…

Danielle : Ça va, on a compris.  On connaît tous la table de deux, donc on est tous des génies.

Génie : Mais moi, je connais aussi la table de cinq millions, trois cent cinquante-trois mille (5 353 000).

Claude : Qu’est-ce que vous faisiez dans le coffre ?

Génie : C’est mon maître qui m’y a enfermé il y a très longtemps.  D’ailleurs, en quelle année sommes-nous ?

Alex : En (année courante).

Génie : Cela fait donc plus de 500 ans.  Comme le temps passe vite.

Alex : Pourquoi votre maître vous a enfermé dans le coffre ?

Génie : Disons qu’il m’arrive de dépasser les bornes, ah, ah ah !!!

Maxime : Comment il a fait pour vous enfermer dans un coffre aussi longtemps ?

Génie : Mon maître était un grand magicien et il a réussi à m’attirer dans le coffre parce qu’il connaissait mon point faible.

Danielle : Et c’est quoi votre point faible ?

Génie : Si vous pensez que je vais vous le révéler, vous vous trompez.

Claude : Maintenant que vous êtes libre, qu’est-ce que vous allez faire ?

Génie : Je vais commencer par manger un peu.  Allez me chercher de la bonne nourriture.  On pourrait commencer par une belle grosse dinde, avec des fruits exotiques…

Maxime : On n’est pas vos « exclaves ».

Génie : On dit « esclaves ».  Mais bien sûr que vous êtes mes esclaves.  Les malheureux qui délivrent le génie, doivent le servir jusqu’à la fin des temps.

Danielle : Dans les histoires, c’est plutôt le contraire.

Génie : Mais nous sommes dans la réalité.

Alex : Je croirais plutôt rêver.

Maxime : À bien y penser, je pense que je vais sacrer mon camp.

Alex, Danielle et Claude : Moi aussi.

Génie en levant les mains : Pas si vite.

Les jeunes restent immobiles.

Alex : Qu’est-ce qui m’arrive ?

Danielle : On dirait que je suis clouée au sol.

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Je travaille pour une école du Québec

Les écoles publiques et privées qui relèvent du ministère de l’Éducation du Québec peuvent obtenir les textes de théâtre sans frais grâce à un programme de droits de reprographie géré par Copibec.

Il faut une adresse courriel officielle d’un centre de service scolaire ou d’une école privée pour profiter de ce programme. Les élèves ne peuvent demander directement un texte.

Le nombre de pièces auxquelles vous avez droit annuellement peut être limité.

Chaque demande est analysée et vérifiée. Nous tentons de répondre dans un délai de deux jours ouvrables.

Je veux comprendre le droit d’auteur

Il faut d’abord savoir que le droit d’auteur est multiple.

Le droit de reprographie

Lorsque vous distribuez un texte à des comédiens et comédiennes, que ce soit de façon imprimée ou électronique, vous devez obtenir l’autorisation de l’auteur et payer des droits. En achetant un texte sur notre site Animagination, vous obtenez automatiquement l’autorisation et les droits, mais pour un projet unique. Le projet doit se réaliser dans un contexte amateur ou scolaire. Pour le domaine professionnel, il faut plutôt s’entendre avec l’auteur.

Notez que la procédure est différente pour les écoles du Québec. Consulter la section Je travaille pour une école du Québec.

Le droit de représentation

Que la ou les représentations soient gratuites ou qu’il y ait des droits d’entrée, vous devez vous procurer des droits de représentation pour respecter le droit d’auteur. Il n’existe que deux types d’exception : dans un milieu éducatif où l’audience est composée uniquement d’élèves (aucun parent) et à l’intérieur d’une cellule familiale où aucun étranger n’est invité.

Sur le site Animagination, vous pouvez vous procurer les droits de représentation lors de l’achat du texte ou revenir plus tard lorsque la ou les dates de représentation sont déterminées. Il est fortement conseillé de vous procurer ces droits avant les représentations.

Rappelez-vous que les droits d’auteur sont les seuls revenus de l’écrivain. C’est ce qui lui permet de continuer à écrire de belles histoires pour les jeunes.

Le droit moral

L’auteur a droit au respect de son œuvre. Elle ne peut être modifiée ou adaptée sans son consentement. Cependant, pour les textes du site Animagination vous n’avez pas besoin d’autorisation pour les modifications suivantes : changement d’un nom de lieu, transformation du genre d’un personnage, changement d’une expression qui n’est pas commune à l’endroit où la pièce est présentée. Aussitôt que vous transformez complètement une réplique, vous devez communiquer avec l’auteur.

Pour plus de détails, consultez notre Foire aux questions au bas de chaque page de la section Textes de théâtre.

Ce texte est fortement inspiré d’un feuillet d’information de la Société québécoise des auteurs et autrices dramatiques (SoQAD).